Une course sur circuit permet de se surpasser. Elle offre l’occasion de dépasser vos meilleures performances. La participation de nombreux pilotes constitue une motivation supplémentaire. Comparer les approches techniques favorise une amélioration régulière. Même si les conditions d’inscription varient légèrement d’une compétition à une autre, les organisateurs appliquent les règlements de la Fédération française de sport automobile. Faisons le point.
Les pilotes doivent avoir une licence valide
La Fédération française de sport automobile (FFSA) octroie une licence pratiquant aux pilotes qui souhaitent participer aux compétitions organisées sous son autorité. Déposer votre demande auprès des associations affiliées de votre département facilite l’acquisition. Les responsables vous fourniront le formulaire à remplir ainsi que les documents à préparer. Pour information, la validité de la licence octroyée par la fédération dure une année.
La FFSA fixe à 16 ans l’âge minimum pour conduire sur un circuit. Sans la présence d’une catégorie appropriée, les jeunes de moins de 18 ans ne peuvent pas participer.
Fournir un certificat médical d’aptitude
La course en circuit requiert une bonne condition physique. Rouler à grande vitesse soumet le corps à une énorme pression, d’éventuels problèmes de santé augmenteraient le temps de réaction. Un certificat médical d’aptitude à la pratique du sport automobile figure parmi les pièces nécessaires lors de votre demande de licence. Par ailleurs, certains organisateurs demandent une visite médicale avant chaque compétition afin de minimiser les risques.
Respecter le délai d’engagement
Selon les règlements de la FFSA, le dernier délai pour s’engager est le lundi précédant la semaine du début de l’œuvre. Les organisateurs précisent la date limite dans les conditions d’inscription.
Pour certaines courses, les pilotes souhaitant participer doivent déposer leurs engagements 5 jours avant les vérifications administratives. Il est impératif de respecter cette date afin que les préparatifs se déroulent au mieux.
Le promoteur a le droit de ne pas rembourser les frais d’inscription en cas de non-respect du délai d’engagement.
Payer le droit d’engagement
Le montant des droits d’engagements diffère d’une compétition à un autre. Le règlement de chaque course fournit cette information.
Le FFSA a fixé le droit d’engagement aux épreuves régionales inscrites à la Coupe de France des circuits à 270 euros. Il s’élève à 170 euros par pilote en cas de double monte.
Les pilotes ont le choix entre s’engager pour le championnat ou une seule course. Il est important de s’assurer que l’équipe peut participer à toutes les épreuves du championnat avant de s’inscrire.
Le paiement des éventuelles dettes est requis lors de chaque inscription.
Bien remplir la fiche d’inscription
Évitez d’attendre le dernier moment avant de vous inscrire. Remplissez la fiche avec soin, demandez des explications si nécessaire.
Certaines épreuves nécessitent une catégorisation établie par la Fédération internationale de l’automobile (FIA). Le formulaire est disponible sur le site de l’organisation. La demande sera envoyée 8 jours avant le début de la course au plus tard. Néanmoins, une dérogation temporaire est possible.
Avoir une voiture homologuée
Respecter les normes de sécurité est indispensable. La FFSA précise les différents points dans son règlement. L’armature, le siège et le harnais protègent les pilotes. Seules les voitures homologuées sont autorisées à participer. Bien entendu, elles font aussi l’objet d’une vérification technique avant chaque épreuve.
Une inscription validée par les organisateurs
La décision appartient aux responsables. Ils ont le droit de refuser une inscription même si le dossier est complet.
Une bonne expérience du circuit
Les courses sur circuit se déclinent en plusieurs disciplines. Entre autres l’endurance, la série et la super série. Un minimum d’expérience dans l’épreuve concernée est requis. Comme le calendrier des courses est connu, prenez le temps de bien vous préparer avant de vous inscrire.